Pourquoi choisir une voiture ayant le moins d'impact environnemental ?

Les véhicules écologiques prennent aujourd’hui de plus en plus de place sur le marché automobile. Moins polluants, ces véhicules apparaissent comme l’alternative idéale aux véhicules thermiques considérés comme à l’origine de plus de 50% de la pollution de l’air en France. Cependant, lorsqu’un automobiliste souhaite acheter une nouvelle voiture, le choix d’un véhicule à motorisation thermique ou d’un véhicule écologique n’est pas toujours évident. Pour quelles raisons opter pour un véhicule ayant le moins d’impact sur l’environnement ? Explications.

Quel est l’impact d’une voiture sur l’environnement ?

Si les véhicules classiques sont à l’origine d’une grande partie de la pollution atmosphérique, leurs impacts sur l’environnement ne sont pas toujours clairement communiqués par les constructeurs automobiles. Constituant toujours un sujet sensible, l’impact environnemental d’une voiture ne se limite pas à sa consommation en carburant et au rejet de gaz à effet de serre dû à son usage. Dès sa fabrication, la voiture a d’ores et déjà une empreinte écologique. Selon un magazine spécialisé dans l’automobile, la production d’une voiture nécessite environ 640 litres d’eau, produit 0,84 tonne de CO2, et dépense jusqu’à 2 780 kWh d’électricité. La production de l’électricité elle-même utilisée pour la fabrication du véhicule aura d’ailleurs un certain impact selon le pays d’origine de la voiture. L’empreinte carbone sera par exemple moins importante dans un pays ayant une production d’électricité hydraulique par rapport à des pays où l’électricité est produite dans des centrales thermiques à charbon.

En dehors de la production, l’usage du véhicule classique a aussi un impact majeur sur l’environnement. Il est bien connu que la voiture soit la cause d’une large partie de production de gaz à effet de serre, que ce soit les voitures personnelles, les utilitaires ou les poids lourds. Par ailleurs, plus le véhicule est lourd, plus il est polluant. Pour entrer dans les détails, le véhicule au diesel a le facteur d’émission le plus élevé avec 26,9 g/km de CO2 rejeté contre 24,1 g/km pour un véhicule à essence. Néanmoins, il faut savoir qu’une voiture diesel consomme moins de carburant qu’une voiture à essence, de ce fait, l’empreinte carbone de la Diesel est légèrement inférieure. Avec l’apparition des véhicules propres, l’empreinte carbone d’une voiture peut cependant être réduite, notamment grâce au véhicule électrique dont l’émission en gaz à effet de serre est nulle.

Quels sont les véhicules les moins polluants ?

Des cabinets de conseil ont mené des études concernant le bilan carbone des différents types de véhicules. Ces études portaient notamment sur le véhicule thermique et électrique afin d’évaluer leurs impacts sur l’environnement à différentes étapes de leurs vies, de la production au recyclage des batteries en passant par la phase d’utilisation. D’après les résultats, entre sa production et sa fin de vie, une voiture citadine à motorisation thermique génère 6,5 tonnes de CO2 contre 10 tonnes de CO2 pour la citadine électrique. Ainsi, on pourrait croire que la voiture électrique n’est pas aussi vertueuse qu’on le fait croire, néanmoins, d’autres critères tendent à entrer en jeu. Effectivement, lors de la phase d’utilisation, la voiture électrique compense l’impact de sa production avec une émission de CO2 de seulement 2,1 tonnes contre 26,5 tonnes pour la voiture thermique de même catégorie. Cette différence s’explique notamment par la production française d’électricité dont l’émission est minime par rapport à la production d’énergie par la combustion. Un kilowattheure d’électricité rejette 0,06 kg de CO2 contre 0,3 kg de CO2 pour un kilowattheure de carburant.

En fin de compte, la voiture électrique s’avère la plus vertueuse. Elle ne rejette pas de CO2 dans l’atmosphère lors de son utilisation puisque l’unique source d’énergie du véhicule est l’électricité. Par ailleurs, en ce qui concerne le recyclage, on assiste progressivement à des voitures construites dans des matériaux recyclés comme un tissu fabriqué avec des déchets plastiques ou des pneus fabriqués avec des matières organiques. Actuellement, les pneus Michelin sont composés à 25% de caoutchouc naturel.

Pourquoi choisir une voiture avec moins d’impact environnemental ?

Opter pour une voiture avec moins d’impact environnemental c’est participer au développement de la mobilité propre qui réduira de manière significative la pollution de l’air et freinera le réchauffement climatique. Grâce à la mobilité propre, le confort de vie des individus est amélioré et les risques de maladies respiratoires réduites. Mais au-delà des raisons écologiques, le choix d’un véhicule ayant moins d’impact environnemental permet également à l’automobiliste de bénéficier des avantages mis au point par l’État comme le bonus écologique. Il s’agit d’une aide financière à l’achat d’une voiture vertueuse dont le montant est défini en fonction du niveau de pollution engendré par le véhicule.

Un véhicule hybride permettant de rouler jusqu’à 50 km en tout électriques ouvrira droit à un bonus écologique de 1 000 euros alors d’un véhicule 100% électrique bénéficiera de 6 000 euros si son prix d’achat est inférieur à 45 000 euros. Le véhicule électrique parait d’ailleurs plus économique à l’usage compte tenu du prix de l’électricité et des charges qui sont moins importantes. Et pour les zones à faibles émissions mises en place dans les grandes agglomérations, seuls les véhicules propres peuvent y accéder.